Wienerberger concerné est une usine implantée dans une région disposant de carrières d’argile locale, utilisées pour fabriquer des briques, tuiles et blocs en terre cuite. Cette argile est régulièrement mélangée à du lœss ou de la marne selon les produits, soigneusement broyée puis humidifiée avant d’être enrichie de fibres recyclées (papier, sciure) pour alléger le produit et améliorer ses performances thermiques. Le mélange est ensuite formé par extrusion ou moulage, séché avec des procédés économes, puis cuit à haute température (entre 950 et 1050 °C), garantissant résistance, durabilité et planéité. Les coloris obtenus en cuisson vont du rouge traditionnel aux ocres, bruns, tons flammés ou patinés, adaptés aux styles régionaux ou contemporains. L’usine fonctionne selon une logique d’économie circulaire : les rebuts (broyats, chutes, eaux de process) sont recyclés, les séchoirs et fours optimisés pour réduire consommation énergétique, et les énergies renouvelables ou récupérées sont intégrées (biomasse, solaire, chaleur récupérée). La proximité des carrières diminue l’impact transport. Tout cela s’inscrit dans la stratégie du groupe Wienerberger visant la neutralité carbone à l’horizon 2050, tout en alliant savoir-faire traditionnel, performances techniques et engagement environnemental.
sources : wienerberger.fr, industriel.usinenouvelle.com